La recherche iconographique assistée par les logiciels web
Tea is power, Tam-Kien Duong
Ecrire, c’est tout simple. Il suffit de contempler une page blanche jusqu’à ce qu’on commence à avoir le cerveau qui sort par les oreilles.
Je trouve ça ridiculement difficile. J’essaie d’autant que possible de m’en dispenser. Donc, pour moi, acheter de nouveaux stylos prend des proportions gigantesques. J’ai quatre traitements de textes et je passe beaucoup de temps à me demander lequel utiliser. Tous les écrivains du moins la plupart, disent qu’il est difficile d’écrire, mais la plupart aussi sont surpris du point auquel c’est difficile pour moi.
Douglas Adams (1984)</blockquote> En ce moment, j’essaie de mettre un peu d’ordre dans mes fichiers électroniques en essayant de rendre le dossier “images - inspiration” un peu plus rationnel. Habituellement, je me contente de glisser déposer les images que je glane ici et là en attendant de pouvoir les réutiliser. Sauf que des fois, il se passe des jours, des mois et des années. Là ça devient une sorte d’archéologie pour retrouver la source et le contexte de l’image. Un problème que je n’ai pas avec mes fichiers de citations. Je copie, je marque la référence. Sur une image, impossible.
En ce moment donc, j’essaie de corriger ce petit problème en testant deux logiciels avec deux approches légèrement différentes alors qu’ils proposent des fonctionnalités de base semblable (les tags par exemple).
Yojimbo
C’est un sympathique logiciel à bordel dont je m’étais servi pour gérer mes notes de lecture, les citations, les brouillons, les pistes de recherche etc. Je l’ai progressivement laissé tomber quand j’ai arrêté de fréquenter des liens sans internet au profit de google notebook.
J’avoue que je suis tenté de recommencer à l’utiliser pour cette raison et la synchronisation via mobileme.
Concernant les images, il a l’avantage de faire de belles archives web et ainsi de garder pas mal d’informations sur le contexte d’une image chopée sur le web. Le logiciel propose également une interface intéressante ainsi qu’une intégration fine avec l’environnement OsX.
Désavantage, il faut le logiciel pour accéder aux données. Impossible donc de faire quoi que ce soit sans un mac à portée de main ainsi qu’un logiciel avec la bonne licence.
Evernote
Evernote propose une approche légèrement différente en se concentrant sur l’indexation des images par le biais de la reconnaissance automatique du texte. Le logiciel repose sur un système de synchronisation vers un serveur distant centralisant tous les contenus. Il est ainsi possible d’avoir accès aux données sur pc, mac et iphone via une application native ; mais aussi de consulter ces contenus via une interface web proposant les mêmes fonctionnalités. Il est ainsi possible d’archiver les séances de travail sur tableau en prenant des photos avec l’iPhone et de retrouver cette mémoire automatiquement sur son ordinateur de bureau. Je ne sais pas ce que cette solution donne avec un grand nombre d’archives.
A noter que l’archivage de site web, se fait uniquement sur le mode texte+image (soit html sans feuille de style) rendant la visualisation un peu plus cracra et nécessitant donc un petit tour de nettoyage.
Une offre premium payante (5$ par mois) permet d’avoir plus d’espace de stockage et un plus grand volume de transfert à dispositions. Ok pour le coup, les possibilités de l’offre gratuite sont assez ridicules et semblent ne fonctionner que sur l’attraction des chalands qui se laisseraient prendre par le service.
Résultat
J’utilise 2 logiciels et je continue à mettre les images gentiment dans un répertoire sans aucune annotation. Si quelqu’un a un logiciel ou un workflow intéressant (:
Je suppose que les journalistes et les éditeurs ont des solutions performantes. Une alternative serait d’utiliser des formats qui conservent les tailles originales, comme powerpoint, et qui permettrait de mettre du texte à côté de l’image.