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duong tam kien

Une fois de plus, c’est le hasard d’une rencontre historique qui marque le passage du structuralisme en psychanalyse : celle de Jacques Lacan et de Claude Lévi-Strauss lors d’un dîner organisé chez Alexandre Koyré en 1949. Pour le moins déterminante, cette rencontre sera suivie d’un an plus tard, par celle de Jacques Lacan et de Roman Jakobson, présentés l’un à l’autre par Lévi-Strauss lui-même. C’est dans le sillon tracé par ces deux rencontres intellectuelles que germe la relecture lacanienne de Freud. Céline Lafontaine, l’empire cybernétique

J’ai jamais su quoi penser de genre d’anecdote sur la vie des intellectuels de première classe (ceux qui ont le droit à une biographie de ce type quoi). Est-ce que ça a un quelquonc intérêt historique ou sociologique ? Est-ce que ça a même un intérêt pour la compréhension de la théorie ? Est-ce que ceux de notre temps auront le droit à des recoupements soupconneux de co-copinisation via facebook ? Est-ce qu’il y aura des biographies qui révèleront que A a bu une bière avec B avant d’écrire son premier bouquin révolutionnaire ? Pourquoi est-ce que ce sont toujours des histoires bien propres ?

Ce n’est pas encore du calibre que Le juif de Linz qui tente une figure acrobatique tout en drolerie proposant un rapprochement entre la philosophie de Ludwig W. et l’idéologie constuite par Adolf H. mais aussi ses conséquences historiques, sans parler des messages codés par discours interposés. Mais quand même à chaque fois ça laisse perplexe.