Visualisation vol. 2
New issue of “Visualisation magazine”:http://visualthinkmap.blogspot.com/2009/03/visualisation-magazine-volume-2-circles.html. If you are interested by diagram, information design and circles, it’s a must-read !
Even if most ot the references have been already seen widely on information design websites, it’s a good document to keep in mind when looking for inspiration or synthetic view of current trend in the field.
Visualisation magazine is part of the “Visual Think Map”:http://visualthinkmap.ning.com Ning project. Enjoy.
Spimes 50%
Vous vous souvenez de la théorie des objets de Bruce Sterling, “l’internet of things”:http://en.wikipedia.org/wiki/Internet_of_Things (bien éloigné de la mode de foutre des écrans et de l’internet partout) ? Je crois que ça commence :
- “thingiverse”:http://www.thingiverse.com/
- x “www.shapeways.com”:http://www.shapeways.com/
- x (“touchatag”:http://www.touchatag.com + “mir:ror”:www.violet.net/)
- = 50% de la future génération d’objets à portée de main
Eliel Saarinen
Always design a thing by considering it in a larger context a chair in a room, a room in a house, a house in an environment, an environment in a city plan Eliel Saarinen
Source : Magical Nihilism
What is parametric to us ? / Aranda and Lasch
We once built some baskets with a Native-American basket weaver named Terrol Johnson, and learned we have much in common. Before Terrol, we had always described our approach to design as computational, since we preferred to create our own design tools rather than purchase them. this meant we could use a very fundamental type of language, computer code, to build up our concepts, whatever these may have been. our exchances with Terrol taught us something else : that with any technique – whether one calls t craft or computation – there exists a certain disengagement from the object being formed ; the process becomes more about the relations around that objets.
Terrol spole of masket-making as a process that brings people together, both those around him and the ancestors through wich he continues a tradition. He spoke of many voices in that object, as if each basket was, in essence, a conversation. So too, we began to think of making architecture as a conversation between themes of universal significance, such as geometry and matter, with the actual experiences through which these themes become manifest. It is a bouldless and inspiring conversation, one that reminds us that designing can be about communing between two worlds ; one entirely abstract and coded, the other very real and alive, like what we find through our interactions every day with people, communities, and cities. In the end, like those baskets, the truly inspired moment of design comes with the realization that neither of these worlds is of our own making–both were always there, and somehow discovered along the way. What is parametric to us ?, From control to design, Aranda and Lasch
Glossaire : design paramétrique, génératif et/ou scripté
Je me permet un petit point de clarification car les termes de design/architecture paramétrique/générati-f-ve/scripté-e revient régulièrement et souvent dans des sens assez différents voire flous. C’est un peu frustrant et souvent à l’origine d’incompréhensions. Voici donc une petite proposition personnelle de séparation entre les différentes formes actuelles de design non plus assisté mais fondé sur l’existence des ordinateurs, ce qu’il convient donc de nommer globalement design computationnel. Cependant rien n’empêche certaines de se mélanger ou d’entretenir des relations de dépendances variables. Bien qu’il s’agisse avant tout de technique et de méthodologie, il est indéniable que l’usage courant vient à la rencontre d’un certain état d’esprit ou de volonté par rapport aux technologies informatiques et qu’à ce point de rencontre se trouve une esthétique particulière entre les courbes anti-modernistes de Zaha Hadid ou Ron Arad et les expérimentations de générations plus récentes et encore assez invisibles. Rien n’empêche a priori un phénomène de fusion ou d’incorporation des esthétiques précédentes, c’est une piste qui a été peu empruntée.
Design paramétrique
Le design paramétrique est la pratique d’une méthode de travail basé sur la paramétrisation des éléments.
- Exemple 1 : On définit la structure basique d’un banc : “un banc à deux pieds tous les 1,5m et au moins 2 pieds à chaque coin”. A partir de là, il est possible de décrire l’ensemble des bancs en fonction du paramètre de la longueur.
- Exemple 2 : Un escalier à une marche tous les 30 cm. Il est possible de faire varier l’objet escalier en fonction de la hauteur mais de garder le même modèle.
Design scripté
Le design scripté est basé sur un encodage et une rationalisation informatique des processus de production formelle (géométrie, cinématique) afin d’indiquer à un calculateur la démarche à suivre pour obtenir une forme finale.
Les L-systems non-probabilistes et leur implémentation sont ainsi autant un outil pour réduire le temps de calcul qu’un outil de description de l’éventail des possibles d’une grammaire visuelle.
Design génératif
Le design génératif est basé sur des techniques de simulation et de modélisations basés sur des patterns de formes. Un équivalent en sciences sociales est la démonstration par la simulation : “If you didn’t grow it, you didn’t explain it”. C’est la simulation ou l’exploitation des interactions d’un système pré-défini par ses parties qui produit l’objet final du processus de conception. Le système peut avoir un comportement peut être complexe ou non, comporter des phénomènes émergents ou non.
A la manière de la botanique, le design génératif se concentre sur la définition des graines et de l’observation des différentes formes engendrées appuyées par des techniques de modulations plutôt que sur le contrôle absolu ou la production directe d’un objet fini.
Synchronisation #2
h3. Donna Summers & Alpha Blondie Birthdays Party
Petite leçon apprise au cours de cette soirée entre amis : ne plus jamais organiser une fête et compter sur une playlist deezer/blip.fm amoureusement préparée à l’avance un soir où tout le monde fera certainement la même chose.
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h3. Varsovie/Cracovie
En prévision d’un concours de paysagisme/architecture, détour pendant le mois de janvier pour la Pologne et Rhinoscript. J’en ai profité pour m’échapper quelques après-midi pour parcourir la ville. Rien de mieux que de se balader aléatoirement (ok, peut être avec un mouvement pas aussi brownien que les agents qui occupaient mes matinées) pour mesurer la réalité d’une ville. Là où Paris paraît tellement non pas petite mais serrée, Varsovie peut paraître très vide tant l’espace y acquiert une masse à travers une géométrie stricte et moderne tout en largeur. L’omniprésence de statuts commémorative participe également à cette ambiance d’inertie. Malheureusement, le temps ne jouait pas en ma faveur pour un safari photo mais les expos étaient sympathiques.
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Cracovie m’avait été vendue comme la ville polonais où il fallait être. Manque de bol, j’ai surtout eu le temps de trainer dans la vieille ville et ses alentours. Avec mon allergie à la vieille pierre, à l’Histoire grandiloquente et la muséification, ça m’a paru très long. Une ville où il faudra retourner donc, il paraît que les quartiers post-communistes valent le détour. [flickr]set:72157613404897128[/flickr]
Matrice 2009
Une petite tradition familiale prétend que la première semaine de l’année est représentative de l’année qui vient, s’ensuit toute une suite de petits gestes superstitieux. Pour ma part, je partage les indices dans l’ordre chronologique de la trame de cette année.
- Des souvenirs
- Des amis
- De la lecture
- De l’autonomie
- De la livraison et de l’aboutissement
- De la mesure
- Des questions
- Des révélations
- De la rencontre
- De la folie
- De la complicité
- Du jeu
- De la photographie
- De l’énergie
- Du calme
De bons contrastes en perspectives. Meilleurs voeux pour cette année 2136 (;
The metapolis dictionary of advanced architecture / Invent
As the chef Ferran Adrià says, the cutting edge of creation is not "inventing the onion omelette, but inventing the omelette itself" Inventing means going back to the roots of human activity and contributing to it by developing plural applications of what has been invented. Development of the information society represents a new moment in history that redefines paradigms in architecture. Many technological inventions have transformed architecture and urbanism. Electricity, the lift, the car, etc. The term invention is rarely applied to architecture. But, as architecture becomes the result of advanced processes, the product of informational and industrial developments that affect the way architecture is thought of, represented, produced and carried out, the concept of invention can be assimilated. New processes of representation can be invented that transform construction system ; materials and mechanisms that transform the functioning of skins and structures ; spaces for thinking and action that may suppose multiple specific applications, using the resources available in each economic and cultural surround. Inventing architecture means going back to the prototype when projects are produced. The process involves not knowing beforehand what the result will be, yetproposing that the result be a specific response to the object of the project ; a new approach to general, commonly accepted foundations of architecture. In fact, one fundamental strategy for the advance of architecture is to invent questions that respond to situations affecting architecture as a whole. With his office building in Berlin's Friedrichstrasse in 1919, Mies van der Rohe invented the question of high-rise glass architecture, a question he himself resolved with his Lake Shore Drive apartments twenty-nine years later, the first apartment buildings to have a glass and a steel facade. Le Corbusier invented the question of separating structure and facing using his Domino structure in 1914, which became a central them of architecture in the following years. In both cases, the proposals pick up technological solutions developed by other persons or organizations. Their basic contribution consisted in presenting the question in the realm of architecture. The metapolis dictionary of advanced architecture, Invent (p. 366)
Phillip Glass for BAM by Hillman Curtis
C’est une publicité pour une école de musique et c’est avec Phillip Glass et c’est bien filmé, autant de bonnes raisons pour relayer ces images. Ca change et ça donne envie de faire des travaux plus “culturels”. Je vous encourage également à regarder “la série d’interview d’artistes”:http://www.hillmancurtis.com/index.php?/film/view/artist_series/.
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Rhino3D workflow
En commençant quelques projets incluant de la programmation 3D, j’aurai préféré utiliser un logiciel libre comme “Blender”:http://blender.org ou bien développer à partir de 0 avec “openframeworks+opengl”:http://openframeworks.cc mais certains choix obéissent autant à des contraintes sociales et pratiques. Pour le coup, programmer pour “rhino”:http://rhino3d.com est la solution la plus simple pour collaborer : pas besoin de demander à quelqu’un d’apprendre un nouveau logiciel (qui a bien des avantages quand on travaille sur des mesures), pas besoin de se préoccuper de la couche de rendu et en même temps pas besoin de développer toute la partie Interface-Homme-Machine.
Cool, il n’y a alors qu’à se concentrer sur le script.
Modulo le langage de base sur lequel repose Rhinoscript : VISUAL BASIC. C’est incroyable, j’ai rencontré deux fois cette chose au cours de ma carrière, lorsque je voulais apprendre la programmation et lors de mes études. Depuis j’en ai vu d’autres quoi et, promis, plus jamais je cracherai sur du code PHP qui me semblera moche techniquement et esthétiquement. Combien de générations ont abandonné tout espoirt de comprendre quelques choses aux langages informatiques après avoir été confronté à ce bric-à-brac invraisemblable de logique ?
Cela étant dit, voici les petits plus qui font de Rhino un environnement confortable pour travailler en 3d :
- “Monkey Editor”:http://en.wiki.mcneel.com/default.aspx/McNeel/MonkeyForRhino4.html : Le logiciel a installer pour remplacer l’affreux éditeur de base de rhino
- “BoxEdit”:http://en.wiki.mcneel.com/default.aspx/McNeel/LabsBoxEdit.html : Pour avoir un accès paramétrique aux différentes propriétés des objets 3D
- “Rhinoscript 101”:http://en.wiki.mcneel.com/default.aspx/McNeel/RhinoScript101 : Une base pour apprendre correctement le langage et la logique vectorielle/modification de mesh
- “Le wiki McNeel”:http://en.wiki.mcneel.com/default.aspx/McNeel/RhinoScript.html : Pour ses ressources et exemples didactiques.
- “Rhinoscript.org”:http://www.rhinoscript.org/ : un repository de scripts opensource
h4. Grasshoper
“Grasshopper”:http://grasshopper.rhino3d.com peut être une vraie fausse bonne idée. L’outils est intéressant pour qui maîtrise déjà la logique vectorielle et des transformations 3d et voudrait faire des transformations un peu complexe de forme (une sorte de batch sans passer par le code). Il existe “une mailing-list particulièrement active”:http://groups.google.com/group/grasshopper3d (ce qui n’a pas l’air d’être le cas pour rhinoscript) et pas mal de sites intéressants proposant des tutoriaux pour cette technique de “Design Reform”:http://designreform.net à “Youtube”:http://www.youtube.com/results?search_type=&search_query=rhino+grasshopper. Par contre la technique se retrouve assez vite limité dès qu’il s’agit de faire des choses un peu complexe et du dynamique. Tout ce qui est faisable en rhinoscript est certainement convertible en un schéma grasshopper mais la gymnastique intellectuelle requise n’équivaut certainement pas la souplesse offerte par un langage de programmation aussi pourri soit il.
- Grasshopper = facilité + clareté/complexité + visuel
- Rhinoscript = rapidité + clareté*complexité + souplesse
+N.B. :+ Pour ceux qui ont un mac, je recommande l’installation de bootcamp pour utiliser toute la suite rhino et ses amis. Auparavant, je m’étais escrimer pendant assez longtemps à l’utiliser avec Parallels mais il faut reconnaître que l’accumulation de raccourcis clavier et la réactivité réduite fait que toute tâche prend des tournures parfois démentes ; comme coder en VB donc imaginez les deux additionnés. Si quelqu’un s’en est mieux sorti ou a une recette magique, je suis preneur d’un compte-rendu.
Première loi de la robotique 101
Je suis toujours coincé dans l’univers d’Asimov surtout depuis que je découvre peu à peu les différents romans de liaisons entre les différents cycles. Celui des robots est intéressants surtout maintenant que j’en suis arrivé à Elijah Baley, cycle où l’auter semble prendre plus de distance avec son militantisme anti-frankenstein.
On verra le moment venu si mes considérations sur l’éthique et la robotique méritent d’être partagées. En attendant, un peu strip sur le sujet qui m’a fait sourire.
Vignelli on typefaces
The advent of the computer generated the phenomena called desktop publishing. This enabled anyone who could type the freedom of using any available typeface and do any kind of distortion. It was a disaster of mega proportions. A cultural pollution of incomparable dimension. As I said, at the time, if all people doing desktop publishing were doctors we would all be dead! Typefaces experienced an incredible explosion. The computer allowed anybody to design new typefaces and that became one of the biggest visual pollution of all times.
In order to draw attention to that issue I made an exhibition showing work that we had done over many years by using only four typefaces: Garamond, Bodoni, Century Expanded, and Helvetica. The aim of the exhibition was to show that a large variety of printed matter could be done with an economy of type with great results. In other words, is not the type but what you do with it that counts. The accent was on structure rather than type.
I still believe that most typefaces are designed for commercial reasons, just to make money or for identity purposes. In reality the number of good typefaces is rather limited and most of the new ones are elaborations on pre-existing faces. Personally, I can get along well with a half a dozen, to which I can add another half a dozen, but probably no more.
Besides those already mentioned, I can add Optima, Futura, Univers (the most advanced design of the century since it comes in 59 variations of the same face), Caslon, Baskerville, and a few other modern cuts. As you can see my list is pretty basic but the great advantage is that it can assure better results. It is also true that in recent years the work of some talented type designers has produced some remarkable results to offset the lack of purpose and quality of most of the other typefaces.
One of the most important elements in typography is scale and size relationship. Naturally there are many ways of understanding and expressing typography. I am not interested in describing all the different possibilities as much I am in expressing my point of view and my approach.I see typography as a discipline to organize information in the most objective way possible.I do not like typography intended as an expression of the self, as a pretext for pictorial exercises.I am aware that there is room for that too, but it is not my language and I am not interested in it.I don’t believe that when you write dog the type should bark!I prefer a more objective approach: I try to make as clear as possible the different parts of a message by using space, weight, and typographic alignments, such as flush left, centered or justified.There are times when a specific type design may be appropriate, mostly for a logo or a short promotional text, particularly in very ephemeral or promotional contexts. These are not our typical areas of involvement but whenever a brilliant solution is found I appreciate both the intent and the results.
The Vignelli Canon
I strongly believe that design should never be boring, but I don’t think it should be a form of entertainment.
Good design is never boring, only bad design is.